Étant donné que la maladie coeliaque est une maladie qui, si elle n’est pas traitée, peut conduire à des complications graves, il est de plus en plus nécessaire de mettre en place des systèmes de diagnostic précoce peu invasifs pouvant atteindre les personnes à risque.
Dans de nombreux cas, les symptômes sont sournois et ne sont pas directement imputables à la maladie cœliaque : la maladie peut se manifester par des signes qui ne concernent pas l’intestin mais qui comprennent:

anémie,
aphtes,
irrégularités du cycle menstruel
urticaire
Le tableau de la situation coeliaque en Italie a été photographié comme chaque année dans le Rapport annuel au Parlement par le ministère de la Santé. Les données publiées montrent que la maladie coeliaque est une maladie qui touche principalement les femmes et qui connaît un boom de nouveaux cas : de 2012 à 2014, elle a enregistré un +15%.
En ce qui concerne la prévalence de la maladie coeliaque en Italie, on note qu’elle est plus fréquente dans le nord (48% des cas) que dans le centre (22%) et dans le sud (19%). La Lombardie est la région la plus concernée avec plus de 30mil coeliaques (17% sur le total).

Les chiffres de la maladie cœliaque en Italie se confirment donc. Mais il est nécessaire d’interpréter les données : y a-t-il plus de coeliaques que par le passé ou est-il plus probable aujourd’hui de parvenir à un diagnostic correct?  «Il n’y a aucune preuve scientifique que le nombre de cas de maladie cœliaque soit en augmentation», répète-t-il chaque fois que Marco Silano, directeur du département alimentation, peut le faire, nutrition et santé de l’Institut Supérieur de Santé et coordinateur du Comité Scientifique de l’Association Italienne Coeliaque.
Aujourd’hui, la certitude est que la maladie coeliaque ne guérit pas, mais il est certainement possible d’y vivre de manière beaucoup plus tolérable.